Dans son dernier film (Indiana Jones et le cadran de la destinée), Indiana Jones part à la recherche de la seconde partie d’un artefact de la Grèce antique qui a été retrouvé dans une épave au large de l’île grecque d’Antikythéra (Anticythère en français) en 1901. Une fois reconstitué, ce cadran mécanique détermine l’heure et l’endroit de la prochaine faille spatio-temporelle qui permet de naviguer dans le temps et l’espace.
Qu’y a t-il de vrai dans cette histoire ?
Découverte et description
Un artefact datant probablement de la fin du deuxième siècle avant notre ère a été découvert en 1901 par des pêcheurs d’éponge grecs dans l’épave d’un navire romain échoué vers -80, reposant à plus de 60 mètres de profondeur. Les pêcheurs utilisaient des scaphandres. Cet objet est extraordinaire car il est le seul mécanisme à engrenages connu de cette période. Bien que des engrenages en bois soient déjà utilisés dans les moulins à eau, il faudra attendre 1656 pour que le Hollandais Huygens construise la première horloge à pendule.
Dans le film, la paternité de la machine revient à Archimède (287-212 avant notre ère). Nous n’en savons rien, mais l’artéfact n’a pas été construit du vivant du célèbre mathématicien de Syracuse, il est plus récent.
La machine d’Antikythéra n’est pas faite de deux parties, mais outre le mécanisme principal, 82 fragments ont été découverts. Elle est fabriquée en bronze et comprend une trentaine de roues dentées finement ciselées. Elle a la dimension d’un livre de 20 cm de haut. Le mécanisme n’a jamais été démonté car il est fortement corrodé par son séjour dans l’eau. Ce n’est qu’au XXIe siècle qu’on a pu l’analyser avec des techniques non invasives.



Des inscriptions en grec, de près de 2000 caractères, sont gravées sur les deux faces. Sur l’une d’entre elles, elles expliquent l’utilisation de la machine, tandis que sur l’autre, on trouve un traité d’astronomie.
La machine se trouve au Musée national d’archéologie d’Athènes.
Utilisation
La machine d’Antikythéra ne fonctionne pas en continu comme une horloge. Elle permet de répondre à des questions d’ordre astronomique en positionnant les aiguilles sur les cadrans à l’aide d’une manivelle : c’est un calculateur analogique qui décrit ou prévoit :
- les mouvements du soleil
- les mouvements de la lune
- les mouvements des 5 planètes visibles à l’œil nu
- les éclipses lunaires
- les éclipses solaires (sans pouvoir déterminer l’endroit où elles seront visibles).
- la date des divers jeux gréco-romains
Ces prédictions sont extraordinaires car elles requièrent d’immenses connaissances, d’autant plus que pour les Grecs, la Terre était le centre de l’univers autour duquel tournaient le soleil, la lune et les planètes. Pour parvenir à un tel exploit, le concepteur de la machine a utilisé plusieurs calendriers différents : le calendrier égyptien de 365 jours, le cycle de Méton de 235 lunaisons (19 ans) et le cycle de Saros de 223 lunaisons.
Les failles spatio-temporelles (ce paragraphe a été développé par une IA)
Ces failles temporelles, également connues sous le nom de « portes du temps » ou de « vortex temporels », sont des concepts fascinants qui captivent notre imagination depuis des siècles. Tout droit sortis de l’univers de la science-fiction, ces failles offrent la possibilité de voyager à travers le temps, de remonter le cours de l’histoire ou de se projeter vers le futur.
Dans les récits de science-fiction, ces failles temporelles sont souvent représentées comme des distorsions de l’espace-temps, des singularités qui permettent aux protagonistes de se déplacer librement d’une époque à une autre. Elles sont décrites comme des portails mystérieux, des anomalies cosmiques qui échappent aux lois de la physique telles que nous les connaissons.
Cependant, en se tournant vers la réalité scientifique moderne, il est important de souligner que voyager dans le temps tel que dépeint dans la fiction est actuellement considéré comme purement spéculatif. Les théories actuelles, telles que la relativité restreinte d’Einstein, impliquent que pour voyager dans le temps, il faudrait se déplacer plus rapidement que la lumière, ce qui est, du moins pour le moment, considéré comme impossible.
Néanmoins, certains chercheurs explorent des concepts tels que les « trous de ver » qui pourraient potentiellement permettre de se déplacer rapidement dans l’espace-temps courbe. Les trous de ver sont des raccourcis hypothétiques dans l’espace-temps, souvent représentés sous la forme de tunnels ou de ponts cosmiques, qui pourraient relier deux points distants de l’univers. Si ces structures exotiques existent réellement, elles pourraient potentiellement servir de moyen de transport pour voyager d’un point à un autre en évitant les contraintes de vitesse imposées par la relativité restreinte.
Cependant, il convient de noter que les trous de ver ne sont pour le moment qu’une spéculation théorique et beaucoup de recherches sont encore nécessaires pour comprendre leur nature et leur possibilité d’existence.
En attendant que la science progresse et que de nouvelles découvertes soient faites, les failles temporelles dans la fiction continueront d’alimenter notre imagination et à nous faire rêver d’aventures extraordinaires à travers les époques.
