Ils sont partout ! Au cinéma, ils s’attaquent au docteur Strange et Lara Croft les démasque à Venise. Le jeu vidéo Assassin’s Creed les met en scène. La pop culture revisite l’histoire des États-Unis dans Illuminazi 666. Toutes les conspirations n’ont qu’une seule origine : les illuminati.
Le mardi 8 novembre 2022, les citoyens américains sont appelés aux urnes pour les élections de mi-mandat qui renouvellent la chambre des représentants (435 députés élus pour 2 ans) et un tiers du sénat qui compte 100 sièges attribués pour 6 ans. La chambre des représentants et le sénat forment le Congrès qui contrôle la politique du gouvernement nommé par le président élu pour 4 ans.
Ces institutions respectent bien les principes de la démocratie. Et pourtant…
D’après l’article d’Agostino Paravicini Bagliani dans la revue l’Histoire d’octobre 2022 (n° 500)
Il y eut encore un autre pseudo-pape dont on ignore le nom et les années de pontificat. C’était en effet une femme, à ce que disent les Romains, d’aspect élégant, d’une science considérable et qui simulait une conduite exemplaire. Elle se cacha sous des habits d’homme jusqu’à ce qu’elle soit élue pape. Et au cours de son pontificat, elle conçut et, alors qu’elle était enceinte, le démon révéla le fait à tous publiquement… (le franciscain d’Erfurt 1256-1261)
D’après la thèse de Jean-Jacques WALTER : Le Coran révélé par la théorie des codes.
L’analyse menée par Jean-Jacques Walter arrive à des conclusions pour le moins différentes de la tradition islamique. D’après les algorithmes, le Coran n’aurait pas un auteur, mais de 30 à 50. Il aurait été conçu non pas en un jour (Nuit du Destin) ou en 22 ans (prédication de Mahomet), mais en deux siècles.
Jésus-Christ a été crucifié, il est ressuscité et il reviendra. C’est le crédo des chrétiens. Le Messie Jésus n’a pas été crucifié, il a été mis en attente au ciel et il reviendra. C’est la croyance des musulmans.
D’après la conférence « MIRACLES, CROYANCES : Enquêtes géologiques » du professeur en géologie Thierry Mortier.
Trois fois par an, dans la cathédrale de Naples, l’archevêque présente les fioles contenant le sang de San Gennaro, sang qui se liquéfie devant des centaines de fidèles. Le miracle protège les Napolitains de la fureur de son encombrant voisin, le Vésuve.
D’après le colloque d’Henri Platelle à Boulogne sur Mer.
Nous sommes au début du XIIe siècle, vers 1110, dans la ville de Soissons, le monastère de Saint-Médard exhibe une dent du Christ. Cette relique attire beaucoup de pèlerins, d’autant plus que la rumeur rapporte plusieurs miracles.
Un moine, Guibert de Nogent, va s’offusque de ce qu’il considère comme une supercherie. Il énoncera ses arguments dans un traité sur les reliques : De pignoribus sanctorum (Des promesses des saints).
Michel Ange a osé. Au début du XVIe siècle (1508-1512), à la demande du pape Jules II, il peint les 500 m² du plafond de la Chapelle Sixtine au Vatican. Au milieu des 350 personnages, il peint plusieurs fois Dieu, et parmi ces représentations, Dieu emporté par le tourbillon de la création.
Ce n’est pas un petit détail caché dans la fresque. Le pape a dû donner son assentiment à cette représentation pour le moins incongrue et personne n’y voit un blasphème. Encore aujourd’hui, des milliers de personnes contemplent les fesses de Dieu et personne ne crie au scandale.
Dieu est à l’image de l’homme à moins que ce ne soit l’inverse : « Dieu dit : faisons l’homme à notre image, comme notre ressemblance… » (Gen. 1, 28). A la même époque, plusieurs tableaux représentent Jésus enfant, nu, et même, Jésus crucifié dans le plus simple appareil.