Le(s) projet(s) de Dieu

Contexte

Je prépare un article intitulé « les juifs, un peuple élu ? ». Pour traiter correctement le sujet, j’ai pensé qu’il serait intéressant de connaître le projet de Dieu… selon la Bible. Malheureusement, la réponse n’est pas évidente. J’ai donc sollicité l’aide de ChatGPT. Je vous livre ici les réponses qu’il a données à mes questions. Pour ce faire, je lui ai imposé un style : « Dire clairement les choses, ne pas édulcorer les réponses. Adopter une approche faite de questionnement et de doutes.« 

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Les haredim, un danger pour Israël

Qui sont les haredim ? Ils sont mieux connus sous le nom de juifs ultra-orthodoxes. Ce groupe de juifs religieux est tiraillé entre le respect des principes de la Torah vieux de 2500 ans et le mode de vie du XIXe siècle en Europe de l’Est.

Tous les haredim ne sont pas habillés en noir (voir note 2 à la fin de l’article)

En quoi sont-ils un danger pour l’État d’Israël ?
En 2024, Israël a enregistré 181 000 naissances. Mais 30 % de ces naissances sont le fait d’un seul et unique groupe, les haredim (voir note 1 à la fin de l’article). Alors qu’une Israélienne donne naissance en moyenne à 2,9 enfants, les haredim ont un taux de reproduction de plus de 6 enfants.
Alors qu’ils représentent 13 % de la population, en 2060, ils seront 35 %.

Et alors ?
Les haredim ne travaillent pas, ils quittent l’école très jeune et vivent de l’assistance de l’État. Ils passent leur vie à étudier la Torah et le Talmud, de 9 heures du matin à 18 heures le soir.
Leurs épouses peuvent travailler, si l’éducation des enfants le leur permet.

Donc, le danger est surtout économique. Les Israéliens travaillent pour faire vivre des non-productifs. Les haredim sont rémunérés pour étudier, entre 350 et 700 EUR par mois, leurs écoles sont subsidiées bien qu’elles n’enseignent pas certaines matières, comme les mathématiques et l’anglais, et ils bénéficient bien entendu des allocations familiales.
Ce financement des non-productifs par les productifs n’a rien à voir avec le problème des retraites dans nos pays. La retraite n’est pas une allocation, c’est un droit. Le retraité a cotisé toute sa vie pour bénéficier d’une pension. Le problème vient du fait que l’État n’a pas géré ces rentrées en bon père de famille, mais a dilapidé cet argent, la plupart du temps dans des projets sans avenir.

En 2060, l’État d’Israël devra trouver des milliards de dollars par an pour subvenir aux besoins d’une tranche de la population qui le parasite.

Influences sur la société

Grâce à leurs partis politiques très actifs et présents dans le gouvernement, le Shas et le Yahadout HaTorah influencent la vie de la société israélienne. Ainsi :

  • Fermeture des commerces, transports, et services publics le jour du Shabbat dans de nombreuses villes, sauf, par exemple, Haïfa, considérée comme ville laïque.
  • Interdiction de vendre du pain levé pendant Pâque.
  • Séparation des hommes et des femmes pour la prière au mur des lamentations.
  • Contrôle des mariages, des divorces et des enterrements juifs. Il n’existe pas de mariage civil en Israël, les couples non reconnus religieusement doivent se marier à l’étranger.

En plus, les haredim sont exemptés du service militaire, ce qui provoque des débats à l’assemblée, la Knesset. Mais, comme ils sont représentés au gouvernement, ils bloquent toute décision en ce sens.

Note 1 : les naissances

Parmi les 181 000 enfants nés en 2024, 74 % ont une mère juive et 26 % une mère arabe, mais israélienne. Il ne faut pas confondre une Israélienne arabe et une Palestinienne.

Une Israélienne arabe a un passeport israélien, elle est citoyenne d’Israël. Elle habite dans les frontières d’Israël de 1948, ses parents n’ont pas fui lors de la prise de contrôle de ces territoires par les Juifs. Elle bénéficie des lois israéliennes… jusqu’à un certain point.

La Palestinienne a la citoyenneté palestinienne, ou est apatride. Elle réside à Gaza, en Cisjordanie ou dans les pays voisins (Liban, Jordanie). Pour les Israéliens, elle n’a pas de droits, sauf, théoriquement, si elle réside à Jérusalem-Est, mais ils sont souvent bafoués (expulsion, interdiction de circuler dans certains quartiers, etc).

Madame Golda Meir (née Golda Mabovitch), ancienne première ministre d’Israël se targuait d’avoir eu un passeport palestinien de 1921 à 1948. Pour la petite histoire, elle occupait une superbe maison appartenant à un Palestinien qui avait fui l’occupation israélienne. Elle était la « gardienne des propriétés des absents« .

Note 2 : l’habillement

Tous les haredim ne sont pas habillés de noir. En majorité, ils sont ashkénazes, ils viennent des pays de l’Est, ils portent une chemise blanche, des habits et un chapeau noirs. Parmi eux, les hassidim, appartenant à un courant mystique, se distinguent par un manteau long, un chapeau en fourrure le jour du Shabbat et pour les fêtes, et une ceinture spéciale lors de la prière.
D’autres haredim ont renoncé à la tradition vestimentaire. Mais tous les haredim portent des tresses. Ils se réfèrent pour cela au Lévitique, 19:27 : « vous n’arrondirez pas le bord de votre chevelure et vous ne couperez pas le bord de votre barbe« .
Les femmes haredi portent des perruques ou se couvrent la tête.
Notons qu’il n’y a aucun verset de la Bible qui préconise le port de la kippa, ni d’un chapeau, ni d’un foulard ! C’est une tradition post-biblique qui découle d’un seul passage du Talmud (IVe siècle de notre ère) faisant référence à un choix personnel, celui d’un rabbin vivant à Babylone au IIIe siècle : « Rav Houna, fils de Rav Yehoshoua, ne marchait jamais quatre coudées à découvert (sans couvre-chef). Il disait : « La Shekhina est au-dessus de ma tête. » » (Talmud Bavli, Kiddoushin 31a)

Colons ultra orthodoxes

Des haredim pro-palestinien ?

Dans le quartier de Méa Shéarim, dans la vieille ville de Jérusalem, réservé aux haredim, des drapeaux palestiniens flottent aux fenêtres de certaines maisons. Ces maisons sont habitées par les Neturei Karta (« les gardiens de la cité« ) qui sont antisionistes et ne reconnaissent pas l’État d’Israël. Pour eux, les juifs doivent continuer à errer jusqu’à ce que le Messie donne l’ordre de revenir en Judée.