L’éruption du Vésuve qui a enseveli la ville de Pompéi a eu lieu de 79 de notre ère, sous le principat de Titus, cet empereur qui a maté la révolte des Judéens provoquant l’incendie du temple de Jérusalem. D’après des textes chrétiens, l’apôtre Pierre et Paul, auraient été exécutés à Rome sous l’empereur Néron, dans les années 60.
Avons-nous des preuves de la présence chrétienne à Pompéi ? Nous n’avons aucune preuve archéologique directe et indiscutable de la présence chrétienne. Trois indices sont avancés par les observateurs chrétiens. Voici ces arguments.
Cette expression a été popularisée par Hollywood, qui a affublé plus d’un enfant de ce signe infamant, gravé dans sa chair. En grandissant, cet enfant se révèlera être l’Antéchrist, celui qui vient avant le Christ et qui annonce l’Apocalypse. Car c’est dans le livre des Révélations, appelé l’Apocalypse de Jean, que ce concept apparaît, aux versets 13, 11-18. Apocalypse est le mot grec signifiant révélation.
Lorsque je vis monter de la terre une autre bête. Elle avait deux cornes comme un agneau, mais elle parlait comme un dragon. [… cette bête accomplit de grands prodiges et séduit les habitants de la terre, elle impose une marque sur la main ou le front de ses fidèles… (note)]. Que celui qui a de l’intelligence interprète le chiffre de la bête, car c’est un chiffre d’homme et son chiffre est six cent soixante-six.
Mais le problème dans l’interprétation d’Hollywood, c’est que les chiffres dits arabes n’étaient pas encore sortis de leur berceau, l’Inde, lorsque le livre des Révélations a été écrit !
Carré magique du temple jaïn à Kharujabo comportant les 16 premiers nombres. Toutes les lignes, toutes les colonnes et tous les carrés de 2×2 donnent une somme de 36. Dans la première ligne on retrouve les nombre 7, 12, 1, 14. Remarquez que le signe 1 apparaît dans 11,12, etc.
Cette question peut sembler saugrenue à toute personne qui connaît un tant soit peu le récit de la « vie de Jésus » : Jésus a été baptisé par Jean, donc il l’a rencontré ! C’est effectivement ce que dit la « vie de Jésus », celle du catéchisme.
Jean le Baptiste parut dans le désert proclamant un baptême de conversion en vue du pardon des péchés… Il proclamait : « Celui qui est plus fort que moi vient après moi… Moi, je vous baptise par l’eau, mais lui vous baptisera par l’Esprit Saint ». Or, en ces jours-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain. À l’instant où il remontait de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit comme une colombe descendre sur lui. Et des cieux vint une voix : « Tu es mon fils bien-aimé, il m’a plu de te choisir ».
Mais la « vie de Jésus » est composée d’extraits des quatre évangiles ; c’est un patchwork qui ne correspond à aucun des quatre évangiles. J’ai déjà publié un article sur la composition de la crèche de Noël qui varie grandement en fonction de l’évangile qui sert de référence (voir « La crèche de Noël« ).
Lisons l’Évangile de Luc, pour répondre à la question titre.
Les religions abrahamiques ont un Dieu, créateur de tout, doté d’attributs sur lesquels les trois religions s’accordent. Il est omnipotent, il peut faire tout ce qui est logiquement possible, il est omniscient, il a la connaissance absolue de tout ce qui est, a été et sera, et enfin, il est bienveillant. On a placé la barre très haut. Mais quel piège : ces trois attributs sont incompatibles entre eux. Car s’il a créé toute chose, il a aussi créé le mal. Et c’est de cela qu’il s’agit. Démonstration.
De quel dieu parle-t-on ? Du dieu de la Bible hébraïque (l’Ancien Testament) : YHWH. Dans le second chapitre, je parlerai d’Allah et du Coran. Et qu’est-ce que le mal ? Le mal se réfère à tout ce qui cause des souffrances, des injustices et des torts. Bien entendu, je ne parlerai pas de la vraie vie, mais des récits racontés dans les livres considérés comme sacrés par des milliards d’individus, c’est-à-dire inspiré par Dieu.
Pourquoi considérons-nous Satan comme le méchant de l’histoire biblique, l’origine du mal ? Relisons la Bible.
On ignore où se trouve la sépulture d’Alexandre le Grand. Contrairement au roi de Lydie Crésus et à Genghis Khan, le lieu n’a pas été rendu secret volontairement. Le tombeau d’Alexandre a bien été honoré après sa mort en 323 avant notre ère, mais il a brusquement disparu vers 390 de notre ère. Plus personne n’en parle après. Que s’est-il passé ?
Les hindous attendent Kalki, le dernier avatar de Vishnou, le Vishnou à venir. Cette attente dure depuis 3000 ans. Les bouddhistes attendent depuis 2600 ans Maitreya, le Bouddha du futur. Les juifs attendent le Messie depuis 2500 ans. Les chrétiens attendent le retour de Jésus depuis 2000 ans. Les sunnites attendent le prophète Issa (Jésus) depuis 1400 ans. Les chiites attendent le Mahdi depuis plus de 1000 ans. Enfin, les druzes attendent le retour de al-Hakim annoncé par Hamza ibn Ali depuis 1000 ans.
La plupart des religions adoptent l’idée d’un sauveur et déclarent que le monde restera soumis au mal jusqu’à ce que ce sauveur vienne et le remplisse de bonté et de justice.
Peut-être que notre problème sur cette planète est que les gens attendent que quelqu’un d’autre vienne résoudre leurs problèmes au lieu de les résoudre eux-mêmes. Voilà une sage parole.
Satan est un mot hébreu signifiant « adversaire« , il n’est utilisé qu’une seule fois dans la Bible comme nom propre. Sa traduction en grec est « diabolos » (« celui qui sépare« ) qui a donné Diable.
Les religions monothéistes ont associé un dieu créateur à un être « malfaisant », Satan, alter égo de Dieu, ou créé par lui. Dans cet article, on va développer deux sujets par religion : que disent les textes « sacrés » de Satan et comment les théologiens ont interprété les textes pour faire vivre Satan dans le dogme.
Un nouveau pan de la tradition chrétienne est en train de s’effondrer : l’empereur Constantin n’aurait pas fait construire le Saint Sépulcre de Jérusalem… ni la plupart des églises qui lui sont associées. L’imaginaire chrétien est fondé sur des sources écrites, mais aujourd’hui, celles-ci sont confrontées à l’archéologie.