Les cathares

Lorsqu’on voyage dans le Midi de la France, vers Béziers, Carcassonne ou Toulouse, on rencontre des panneaux portant l’inscription « Vous êtes en pays cathare« . On ne sait pas si c’est un avertissement d’un danger immédiat ou une information touristique.

Dès le XII° siècle, le catharisme s’implante en Occitanie, dans les terres du comte de Toulouse, vassal du roi de France. A cette époque, le domaine royal est un tout petit territoire (voir carte en bas de l’article, en bleu). Le roi, Philippe Auguste (1165/1179-1223), a peu de pouvoirs, ses vassaux sont plus puissants que lui, surtout le roi d’Angleterre qui occupe la moitié ouest de la France actuelle. Le comté de Toulouse est plus proche des domaines des Plantagenêts anglais et du roi d’Aragon que des terres du roi de France avec lequel il ne partage pas la même langue.

La doctrine

Les cathares (les purs), aussi appelés albigeois (les blancs), se disent bon chrétiens alors que leur religion fait peu de cas de Jésus (le Christ). Pour eux, Dieu essentiellement bon n’a pas créé la terre qui est l’œuvre d’un démiurge, Satan, le dieu de la Bible qui y fait régner le Mal. Les corps, œuvres de Satan, sont une prison pour les âmes, créations de Dieu : l’Enfer est sur la terre. Dieu a créé des purs esprits, les âmes, qui ont été capturés par Satan pour animer les corps qu’il avait tiré du néant.
Jésus n’est qu’un messager de Dieu, il a fait prendre conscience aux hommes de leur état. Jésus ne s’est pas incarné. Comment aurait-il pu se vêtir d’un corps impur ? C’était un pur esprit, il n’a pas été crucifié. Nous avons déjà rencontré des idées identiques chez Marcion, mais la filiation avec le catharisme n’est pas directe. Les idées dualistes se sont propagées de l’est, de la Bulgarie, par la Dalmatie et la Lombardie. L’époque était aux hérésies. On rencontre des cathares en Lombardie, en Aragon, en France et même en Flandre.

L’objectif des cathares est de rapprocher l’âme de Dieu jusqu’à ce qu’elle abandonne la terre. La vie sur terre ne vaut pas la peine d’être vécue. Malheureusement, tant qu’on n’a pas atteint un degré de perfection suffisant, on se réincarne après la mort, dans un nouveau né humain ou plus rarement dans un animal. L’endroit où on se réincarne n’est pas déterminé par ses actions sur terre.

On distingue deux niveaux d’initiation chez les cathares :

  • Les bons-hommes et les bonnes-dames aussi appelés « parfaits » ont atteint un degré de perfection qui leur laisse envisager de ne pas se réincarner. Ils sont végétariens (par refus de violence) et chastes (pour ne pas créer un nouvel être voué au Diable). Ils vivent pauvrement de leur travail ou de l’aumône, ils ne possèdent rien. Ils vont de village en village pour prêcher, rassurer et consoler les mourants.
  • Les pratiquants se soumettent périodiquement à l’apparelhament (la confession publique). Ils passent un pacte (le convenenza) avec un parfait pour recevoir le baptême par imposition des mains au moment de la mort (le consolament). Ils pratiquent le melhorament (l’amélioration) qui n’est pas un rite mais une manière de vivre : ils s’inclinent quand ils rencontrent un parfait pour recevoir sa bénédiction.

Il n’y a pas de rites spécifiques, sauf le consolament. Les cathares rejettent le baptême par l’eau, le sacrement du mariage, le culte de saints et des reliques, l’Eucharistie c’est-à-dire la transformation du vin en sang de Jésus et de l’hostie en corps de Jésus, comme pratiqué lors de la messe catholique.

Plus qu’une religion, c’est une civilisation différente qui émerge en Occitanie, en Languedoc. Les cathares sont loin d’être majoritaires, à peine 10% de la population. Mais ils ont le soutien de celle-ci par leur exemple alors que le clergé romain vit dans le luxe et la débauche, éloigné du peuple. Mêmes les nobles leur sont favorables bien qu’ils s’insurgent contre la féodalité : pour eux, la terre n’appartient à personne, elle est prêtée à celui qui la cultive. Contrairement aux catholiques, ils acceptent les prêts avec intérêt pour favoriser le commerce.

La société occitane est très tolérante, cathares, catholiques et juifs se côtoient en bonne entente que ce soit dans la vie de tous les jours, dans le commerce ou dans les assemblées de consuls où ils siègent à égalité. C’est également le temps des troubadours et de l’amour courtois.

La réaction de Rome

Dès 1119, le pape Calixte II (1065-1124) se rend à Toulouse pour enjoindre le comte de sévir contre ceux qui refusent le baptême. Il ne réagit pas. En 1145, Bernard de Clervaux(1090-1153), fondateur de l’ordre des Cisterciens et rédacteur de la règle des Templiers, vient prêcher dans la région de Toulouse et d’Albi. Il se rend compte que la nouvelle doctrine attire non seulement de hauts personnages, mais aussi des membres du clergé. Dans sa correspondance, il encense les parfaits : « leur conversation n’a rien de répréhensible, leurs actes sont en accord avec leurs paroles, ils ne mangent pas le pain de l’oisiveté, ils se nourrissent du travail de leurs mains, rien ne peut plus être chrétiens que ces hérétiques« . Mais ses joutes verbales avec les parfaits ne sont que des échecs

Dans ces joutes verbales, le prêcheur catholique en appelle à la foi, le parfait cathare se réfère à la raison. Voici ce qu’aurait pu être une confrontation :

Prêcheur : Jésus s’est fait homme et a souffert pour racheter nos péchés.
Parfait : Est-ce que Dieu ne remet une dette que si elle a été payée ? Est-ce qu’il pardonne l’impureté pourvu qu’elle soit pure ?

Prêcheur : Dieu a tout créé, mais le mal vient de l’homme à qui Dieu a donné le libre arbitre.
Parfait : Si Dieu a prévu que l’homme se servirait mal du libre arbitre, il a donc prévu le péché et on comprend mal qu’il ne l’ait point empêcher de se produire.

Puis vint un moine espagnol, Dominique Guzman (1170-1221) qui deviendra saint-Dominique. Il comprend le contexte du pays et demande au pape de créer un ordre de religieux mendiants : « il me semble qu’il est impossible de réduire par la seule parole des hommes qui s’appuient avant tout sur l’exemple« . Le pape obtempérera en 1231. Avant cela, il envoie son légat Pierre de Castelnau (1170-1208) qui multiplie les provocations et excommunie le comte de Toulouse Raimon VI (1156-1222). Mais alors qu’il rentre à Rome, il est assassiné.

La croisade

Accusant les sympathisants cathares, le pape Innocent III lance une croisade, en 1208, contre ceux qu’il nomme les « albigeois ». C’est la première croisade dans un pays chrétien. Le roi de France, Philippe II Auguste (1165/1179-1223) ne veut pas y prendre part, trop occupé à guerroyer contre les Anglais en Normandie, mais il laisse ses vassaux décider : le duc de Bourgogne et le comte de Nevers en seront. Le pouvoir spirituel est confié à un légat du pape : Arnaud Amaury (1160-1225). Les croisés ont les mêmes avantages que ceux qui partent en Palestine : ils obtiennent une indulgence, leurs péchés sont pardonnés, ils gagnent leur place au Paradis… en plus du butin qu’ils peuvent espérer et des territoires qu’ils peuvent conquérir.

Le comte de Toulouse, Raimon VI est sommé de livrer les cathares de ses territoires et de chasser les juifs sous peine de confiscation de ses terres. Pour éviter le pire, et effacer son excommunication, il s’engage dans la croisade… contre ses vassaux, le vicomte de Carcassonne et de Béziers et le comte de Foix. L’armée entre en Occitanie en 1209… Raimon VI n’est pas prêt, il tergiverse.

Premier objectif : Béziers, ville de 10.000 habitants, forte de sa position défensive. La ville refuse de livrer les cathares. Mais un événement rocambolesque permet aux ribauds d’entrer dans la ville. Les ribauds sont des hors-la-loi qui avec les prostituées, suivent les armées. Le gros des troupes s’engouffre à leur suite dans la ville qui est livrée au pillage. Les habitants se réfugient dans l’église de la Madeleine. Ils sont tous exterminés, curé compris. Le légat du pape aurait dit : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens« . D’autres habitants trouvent refuge dans la cathédrale saint-Nazaire. Les croisés y mettent le feu. Le bâtiment explosera. Le légat se vantera au pape d’avoir exterminé 20.000 personnes !?
Puis c’est au tour de Carcassonne qui a court de vivre et d’eau se rend. Les habitants peuvent quitter la ville sans rien emporter. Le comte Raimon-Roger Trencavel (1185-1209), qui s’est livré en otage, périra dans sa geôle. Plus rien n’arrêtent les Croisés qui occupent ville après ville.
Aucun des grands seigneurs qui participent à la croisade n’accepte les biens de Trencavel, car seul le suzerain pour démettre son vassal. Un noblion de l’Île de France accepte : Simon IV de Monfort (1165-1218).

La croisade fait une halte. Il faut savoir que les barons ne s’engagent que pour une période déterminée, en principe 40 jours, durant lesquels ils doivent veiller à la nourriture et à l’équipement de leurs hommes, ce qui leur coûte très cher. On combat surtout au printemps et en été.

La croisade reprend au printemps 1210 grâce aux subsides du pape. Le comte de Toulouse y est… pour 40 jours. Ses terres restent donc hors de portée des Français. Durant cette campagne, les premiers bûchers sont allumés dans la petite ville de Minerve (Menèrba en occitan) où 140 cathares sont brûlés lors de la prise de la ville.

En 1211, le comte Raimon VI est convoqué à Montpellier. On lui présente un ultimatum : il doit raser ses forteresses, licencier son armée et la noblesse doit quitter les villes pour les campagnes. Il refuse et est de nouveau excommunié : ses terres peuvent être confisquées. La prochaine cible sera Toulouse, mais elle va résister. Mieux, le comte fait appel à son beau-frère, Pierre II, roi d’Aragon (1174-1213) qui vient de remporter une victoire contre les Maures. L’espoir change de camp, les Occitans sont beaucoup plus nombreux. Mais à la bataille de Muret, près de Toulouse, Pierre II est tué et ses troupes battent en retraite. On est en septembre 2013, Simon IV de Monfort devient comte de Toulouse en plus de vicomte de Carcassonne et de Béziers. La bataille est perdue, Raimon et son fils se réfugient sur leurs terres de Provence, rattachées au Saint Empire romain germanique.

En 2016, le pape Innocent III (1161/1198-1216) meurt. Raimon a rassemblé une armée en Lombardie et en Provence, son fils, qui n’a que 15 ans, en Aragon. C’est la marche triomphante jusqu’à Toulouse. Simon de Monfort s’entête, il assiège la ville et en juin 2018, il est tué par un jet de pierre. Son fils Amaury (1192-1241) prend sa succession, mais à court d’argent, il abandonne la partie. Notons qu’en occitan, un niais se dit « amauri ».
Mais il n’est pas si bête que cela, il vend son titre de comte de Toulouse… au roi de France, Philippe Auguste, qui envoie son fils, le futur Louis VIII (1187/1223-1226), récupérer son bien… Le temps de massacrer toute la population de Marmande, il revient après ses 40 jours de service.
Fin du deuxième acte : les Occitans ont reconquis tout le pays, un pays certes dévasté. Le catharisme peut prospèrer de nouveau.

En 1226, Louis, devenu roi de France trois ans plus tôt, reprend sa campagne. Avignon, Béziers et Carcassonne sont prises. Il n’ira pas plus loin, il meurt la même année. Son fils, Louis IX (1214/1226-1270), n’a que 12 ans. Il est néanmoins sacré roi, sa mère Blanche de Castille assurant la régence. Celle-ci, très catholique fait excommunier Raimon VII (1197-1249), comte de Toulouse, le comte de Foix et le vicomte Raimon II Trencavel (1207-1265), toute la nouvelle génération des seigneurs occitans. Il n’y aura plus de croisade, mais une destruction systématique du pays en incendiant les forêts, les cultures et les villages, en empoisonnant les puits et en tuant le bétail.

La fin

En 1229, sans combattre, Raimon VII doit signer le traité de Meaux qui met fin à l’indépendance de l’Occitanie. Il continue à régner, mais à sa mort ses terres reviendront à sa fille Jeanne, qui doit épouser le frère du roi de France.

Que vont devenir les cathares ? En 1223, le pape Grégoire IX a confié aux moines dominicains l’éradication des hérésies, qui dépendait auparavant des évêques. Leur tâche est simple, détruire l’hérésie cathare par tous les moyens. Ils sont totalement libres, ils ne dépendent que du pape. Ils vont faire régner la terreur sur le pays. On les appelle les « chiens de Dieu », par jeu de mots : en latin « dominicains » se dit « dominicanes », soit « Domini canes », les chiens du Seigneur. Je consacrerai l’article suivant à l’Inquisition.

L’Inquisition est une véritable révolution en matière judiciaire. Le droit romain, toujours en vigueur au Moyen Age, ne prévoit d’action judiciaire que sur dépôt d’une plainte en bonne et due forme. L’Inquisition, elle, peut arrêter sur dénonciation anonyme ou simple présomption. Les inquisiteurs s’installent à Carcassonne qui dispose de nombreuses prisons appelées « les murs » et à Toulouse.

Les condamnés ne sont pas tous voués au bûcher. En cas d’aveux spontanés l’accusé devra soit faire un pèlerinage, soit s’humilier devant chaque église de la ville. Pour ne pas être condamné, il suffit de ne pas avouer, car l’aveu est nécessaire à la condamnation. Mais l’inquisition a plus d’un tour dans son sac pour faire avouer. Tout d’abord, elle peut faire traîner le procès… pendant plusieurs années. Ou elle recourt à la torture pratiquée par des bourreaux séculiers mais à laquelle au moins un inquisiteur doit assister. Quand un parfait est arrêté, c’est le bûcher qui l’attend : il avoue presque tout de suite car il ne peut pas prêter serment sur les évangiles, ni mentir, de plus il doit faire preuve de courage. Comme il n’abjure pas sa foi, il est condamné à mort. Les autodafé (acte de foi) sont publics, ce sont des cérémonies de pénitence qui terrifient ceux qui se sentent coupables et réjouissent la populace.

Mais la révolte couve toujours. Des chevaliers ont pris le maquis, se sont les faidits, les hors la loi, ils font de la résistance. Ils libèrent des villes qui retombent aux mains des Français qui punissent les habitants. Ils assiègent même Carcassonne et entrent dans les faubourgs, mais la forteresse tient bon.

Dans le comté de Foix, des forteresses résistent toujours, l’une d’entre elles, Montségur va entrer dans l’Histoire. En 1242, des inquisiteurs, revenant de leurs sinistres tâches, sont assassinés à Avignonet par des chevaliers de Montségur. Ce crime sonne le début de la révolte. Les espoirs les plus fous sont entretenus : le roi d’Angleterre Henri III va venir au secours des Occitans, de même que l’empereur d’Allemagne Frédéric II qui voue une haine viscérale au pape. Hélas, rien de tout cela ne se produira. Au contraire, en 1243, Montségur, forteresse entourée d’habitations, perchée en haut d’une montagne est assiégée. Vu la configuration des lieux, on se dit que les assiégeants se lasseront vite. Escalader la montagne n’est pas chose aisée et il est impossible de contrôler tous les accès à la forteresse. Mais le 1er mai 1244, après 11 mois de siège, les gens de Montségur se résignent à négocier. Le traité est très favorable : les défenseurs seront absous de leurs fautes, même du meurtre des inquisiteurs. Il en sera de même pour les cathares qui consentent à abjurer. Les occupants du château ont 15 jours pour se retirer avec armes et bagages. Les 215 cathares présents dans l’enceinte refusent : « plutôt brûler que d’abjurer« . Ils reçoivent le « consolalent » puis sont réunis dans un enclos fermé auquel on boutera le feu. La légende veut que cet endroit soit le Camp dels Cremats que l’on peut voir en bas de la montagne. Sur une pierre, on peut lire « Als Catars, als martirs del pur amor crestian » : Aux cathares, aux martyrs du pur amour chrétien.

Ne nous laissons pas abuser par le romantisme que dégage la forteresse de Montségur, perchée à 1200 mètres, elle n’a rien de cathare ! Le château où les cathares ont vécu en paix 40 ans a été détruit par le croisés. Les ruines que l’on peut visiter sont celles d’un castrum construit pour protéger la nouvelle frontière sud du royaume de France.

En 1249, quelques jours avant sa mort, le comte de Toulouse Raimon VII fait brûler 80 cathares sans passer par le tribunal de l’Inquisition et sans leur permettre de se rétracter. Il espérait sans doute gagner sa place au Paradis.

En mai 1255, le château de Quéribus est conquis par le roi de France. Mais c’est un château peu connu qui aura l’honneur de résister le plus longtemps, celui de Niort-de-Sault, qui tombe quelques mois après. De ce castel, il ne reste rien.

Le dernier parfait, Guilhem Bélibaste sera brûlé à Villerouge-Termenès dans l’Aude, en 1321, après avoir été jugé à Carcassonne. Le dernier cathare y sera brûlé en 1328.

Epilogue

Que reste-t-il de tout ça ?
Depuis le début du XX° siècle, des centaines d’ouvrages consacrés aux cathares ont vu le jour. Les parfaits sont remis à l’honneur.
A Carcassonne, dans la vieille ville (re-)construite au XIX° siècle par Eugène Viollet-le-duc, on peut visiter le musée de l’Inquisition.

A Minerve, petite ville pittoresque de l’Hérault, on visite un musée retraçant toute l’épopée cathare en santons, chaque vitrine fait revivre un événement de la croisade.

La langue occitane a été reconnue comme langue officielle en Catalogne au même titre que sa cousine, le catalan, et que le castillan. En France, elle n’a pas de statut, mais est reconnue comme patrimoine de France. Elle souffre de ne pas avoir une diffusion générale, seuls des patois existent, l’occitan standard a disparu au XIV° siècle. Plusieurs villes du Languedoc sont annoncées dans les deux langues.

En 2017, à l’occasion de l’année de la miséricorde, Mgr. Eychenne, évêque de Pamers dans l’Ariège, a demandé pardon pour les événements contés ici, mais le propos est ambigu : « Nous ne sommes pas dans l’autoflagellation. Nous ne demandons pas pardon aux cathares, mais au Seigneur, pour cet inconscient (?) collectif blessé. » Dont acte.

Plus étrange, au printemps 1944, un avion à croix gammée a survolé Montségur en traçant dans le ciel une croix de Toulouse, appelé à tort « croix cathare »… ils ne vénéraient pas de croix.

La France au début de la croisade
La France sous Louis IX (saint-Louis) après la croisade.

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